
Un des documents du Pentagone divulgués sur les réseaux sociaux indiquerait la présence de forces spéciales de l’OTAN opérant en Ukraine.
Si l’authenticité de la fuite était confirmée, on dénombrerait en tout environ une centaine de militaires dont 15 français.
L’information a été reprise par The Guardian et Politico.
Le journal Le Monde a rapporté le démenti du ministère français des armée : « Il n’y a pas de forces françaises engagées en opération en Ukraine », a indiqué l’entourage du ministre des armées, Sébastien Lecornu, qui a ajouté ne pas souhaiter se prononcer sur « des documents dont la source est incertaine ».

En juin 2022, le New York Times avait déjà évoqué la présence en Ukraine de commandos américains et d’autres pays de l’OTAN, dont la Grande-Bretagne, la France, le Canada et la Lituanie.
« Les États-Unis ont retiré leurs 150 instructeurs militaires avant le début de la guerre en février, mais les commandos de ces alliés sont restés ou sont entrés et sortis du pays depuis lors, formant et conseillant les troupes ukrainiennes », avaient déclaré au journal plusieurs responsables américains.
Plus récemment, comme nous l’évoquions en décembre dernier, le Times a rapporté les propos d’un ancien commandant général des Royal Marines, Robert Magowan, qui reconnaissait que les prestigieux commandos britanniques avaient mené des opérations spéciales en Ukraine dans un « environnement extrêmement sensible » comportant « un niveau élevé de risque politique et militaire ».
Une guerre secrète qui vient s’ajouter à celle menée bien plus ouvertement par les milliers de combattants étrangers qui ont rejoint l’Ukraine pour se battre contre l’armée russe.
Au printemps et en septembre derniers, le New York Times avait également évoqué le rôle joué par les services de renseignement américains pour planifier la contre-offensive ukrainienne et pour aider à tuer des généraux russes.
Une accumulation de révélations qui avait déjà contribué à renforcer, en Russie, le sentiment que cette guerre n’était plus menée contre le régime de Kiev mais contre l’OTAN.
Frédéric LASSEZ
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